Le premier Sommet de la vape a été un incontestable succès qui a permis de rapprocher les avis des instances dirigeantes de plusieurs acteurs de santé publique, des usagers et des professionnels du secteur.
A l’occasion du 1er Sommet, 6 points ont fait consensus parmi les parties prenantes :
- que la vape est au minimum 20 fois moins toxique que la fumée de tabac ;
- que la vape est un produit de consommation courante ;
- que la vape a permis à de nombreux fumeurs d’arrêter ou de réduire significativement leur consommation de tabac ;
- que les clés du succès résident dans les arômes, la bonne dose de nicotine et un matériel adapté ;
- que la vape est plus un concurrent du tabac chez les jeunes, mais qu’il convient de rester prudent ;
- que des études de cohorte au long terme sont nécessaires pour confirmer les bénéfices de la vape.
Trois points sont restés en débat :
- les utilisateurs et de nombreux professionnels de santé réclament un signal fort de la part des autorités ;
- l’interdiction de la publicité des produits de la vape est majoritairement désavouée ;
- le problème de l’interdiction de vaper dans les lieux publics.
La conclusion du 1er Sommet de la vape était qu’il convient d’encourager les fumeurs à essayer la vape pour quitter leur dépendance au tabac.
La présence du Directeur général de la santé, le Pr Benoît Vallet, a été un moment fort de la première édition et a ouvert la possibilité d’un groupe de travail sur la vape au Ministère de la santé. Depuis, le dialogue s’est instauré, et même si les progrès semblent trop lents à la plupart des utilisateurs, il a permis d’avancer sur certains points. La suite logique a été la création d’une association, SOVAPE, dont le but principal est de pérenniser l’ouverture du dialogue en proposant de continuer ces réunions au sommet et de proposer des actions. Ainsi est né le second Sommet de la vape, dont la motivation principale est de continuer la discussion et de renforcer la place de la vape dans la réduction du risque tabagique.
Le but de ce second Sommet, qui compte tenu du calendrier électoral aura lieu le 20 mars 2017, est de poser les questions indispensables concernant les politiques de santé qui seront mises en place après ces élections. Quelle que soit l’issue de ces élections, la vape doit trouver sa place dans les politiques de santé si nous voulons enrayer la mortalité due au tabagisme. Cette technologie de rupture a toute sa place pour faire en sorte que le milliard de morts du tabac annoncé par l’OMS pour le 21ème siècle soit réduit au maximum. La vape est une solution qu’il ne faut pas négliger, car elle engage la majorité des fumeurs qui ne passent pas par un parcours de santé pour essayer d’arrêter de fumer, c’est le cas d’environ 80% d’entre eux. Cependant, pour y arriver, il convient aussi que les professionnels de santé et les autorités sanitaires mettent en avant, sans ambiguïté, cette solution qui a marché en France pour plus d’un million de fumeurs déjà. C’est le choix qu’à fait le Royaume-Uni qui compte déjà beaucoup moins de fumeurs que notre pays. Si la volonté politique de réduire le désastreux impact qu’a le tabagisme dans notre pays (78000 morts par ans, soit 200 morts par jour) est là, nous pouvons réellement faire avancer la santé publique en France.
C’est pour toutes ces raisons que j’appelle toutes les personnes concernées, et avant tout les utilisateurs, qui par l’auto-support ont fait de cette technologie l’avancée la plus significative de tous les temps sur les méfaits du tabagisme, à nous rejoindre et à nous aider à faire de ce 2ème Sommet de la vape un succès au moins aussi grand, si ce n’est plus grand encore que le 1er Sommet. Il convient donc que toutes les parties prenantes, en particulier les autorités et les professionnels de santé, ainsi que les utilisateurs nous aident. Les uns et les autres par leur présence indispensable, mais aussi par leur soutien financier, même le plus modeste, afin que ce Sommet, comme le 1er soit, et reste, totalement indépendant.
Merci !
Toute l’info sur le 2e Sommet de la vape, contexte, programme, orateurs et inscriptions. Le financement participatif se déroulera du 17 au 25 février :