Suite à une polémique en France, SOVAPE a pris le temps d’analyser les activités de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant le vapotage dans la lutte anti-tabac.
Suite à la polémique ouverte par la lettre du 17 décembre de l’Alliance contre le tabac critiquant la communication de l’Académie de médecine du 6 décembre, SOVAPE a pris le temps d’analyser les actes de l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant la place du vapotage dans la lutte anti-tabac.
Le 6 décembre l’Académie nationale de médecine rappelait dans un communiqué « les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique » et invitait à « ne pas se tromper d’ennemi ». L’Académie pointait le traitement médiatique réservé à la vague de maladies pulmonaires aux USA causées par des produits frelatés n’ayant rien à voir avec le vapotage usuel, ainsi que le rapport Mpower de OMS , qui « sans argumenter, qualifie la cigarette électronique ‘‘d’indiscutablement nocive’’ ». Le 17 décembre, l’Alliance Contre le Tabac adresse une « réponse » à l’Académie de médecine, condamnant sa critique de l’OMS, une « institution éminemment respectable ».
SOVAPE a voulu examiner les faits et publie aujourd’hui le résultat de son enquête sur les agissements de l’institution en matière de réduction des risques dans le champ de la lutte contre le tabac. Une nouvelle publication de l’OMS ce 20 janvier illustre la dérive et les défaillances inquiétantes de l’organisation Onusienne sur le sujet.
Nous avons relevé des violations des propres principes de l’OMS et de sa Convention-cadre pour la lutte anti-tabac (CCLAT), des manques de discernements graves concernant le respect des Droits humains et une absence de prise en compte de la stratégie de réduction des risques face au tabagisme.
Nous espérons que les différents acteurs concernés se mobilisent pour ramener l’OMS à plus de raison et de cohérence alors que sa 9e Conférence des parties (COP 9) anti-tabac se tiendra en fin d’année aux Pays-Bas.
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