Début 2021, l’association SOVAPE se réjouissait d’être sollicitée par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) pour une contribution en vue de la mise à jour de l’Avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique.

Investis dans ce projet, les membres bénévoles n’ont pas compté leur temps, après leurs heures de travail, pour partager leurs connaissances et faire valoir les bénéfices de la réduction des risques en matière de tabagisme.

L’avis a été publié ce 4 janvier, provoquant la consternation chez SOVAPE.

Dénué de vision, l’avis publié est sous-tendu par la morale, fait reculer de dix ans les acquis de la lutte antitabac française, sans réflexion sur l’impact de la communication anxiogène sur l’efficacité du dispositif, sans réflexion sur la sécurisation des pratiques critiquées (DIY notamment). Il révèle une méconnaissance des acteurs et des usages. Bref, un travail scolaire éloigné des réalités avec des références douteuses (étude rétractée) et des omissions (études Pasteur sur la réduction de la nocivité de la vape par rapport au tabac).

Le document ci-joint détaille les analyses de SOVAPE sur lesquelles s’est appuyée sa contribution relatives aux cinq questions posées par le HCSP.

Puisqu’il est question des femmes enceintes dans les recommandations…

SOVAPE révèle pour la première fois un courrier adressé aux sociétés savantes signataires de l’avis sur la prise en charge du tabagisme chez la femme en cours de grossesse dirigé par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et la Société francophone de tabacologie (SFT) au moment de sa pré-publication. Aucune d’entre elles n’a répondu.

L’action de SOVAPE s’inscrit pleinement dans la lutte contre le tabagisme sous l’angle de la réduction des risques, ses membres n’ont aucun lien d’intérêt financier ni avec l’industrie pharmaceutique ni l’industrie du tabac.

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